Ça donne quoi de fouetter un cheval mort?
Rien du tout.
Rien de rien.
Rien pantoute.
Ça donne quoi de s’acharner sur un mauvais manuscrit?
Rien du tout.
Rien de rien.
Rien pantoute.
Mais c’est dur (DUR!) d’admettre que son manuscrit ne sera jamais bon.
D’admettre que le cheval est mort.
Il a bien ces mots d’encouragements d’une amie auteure, qui a franchement (et courageusement) critiqué mon texte médiocre : « Un manuscrit qui n'aboutit pas en livre publié, ça compte dans notre 10 000 heures. C'est un tremplin vers une autre histoire. »
Rien du tout.
Rien de rien.
Rien pantoute.
Ça donne quoi de s’acharner sur un mauvais manuscrit?
Rien du tout.
Rien de rien.
Rien pantoute.
Mais c’est dur (DUR!) d’admettre que son manuscrit ne sera jamais bon.
D’admettre que le cheval est mort.
Il a bien ces mots d’encouragements d’une amie auteure, qui a franchement (et courageusement) critiqué mon texte médiocre : « Un manuscrit qui n'aboutit pas en livre publié, ça compte dans notre 10 000 heures. C'est un tremplin vers une autre histoire. »
N’empêche.
Ça écorche de mettre un manuscrit à la poubelle.
À cause du temps investi.
À cause de la sueur suée.
À cause de l'espoir gonflé.
À cause des images imaginées.
Mettre un manuscrit à la poubelle.
Un mal parfois nécessaire.
Un douloureux apprentissage.
Je ne crois pas qu'aucun d'eux ne mérite la poubelle... l'inspiration et la création se sont manifestées et le résultat n'est pas ce que les éditeurs recherchent? Soit! C'est donc qu'il doit trouver une voie alternative! S'il a émergé, c'est pour exister... Je ne jetterai jamais l'un des miens, même s'ils ne trouvent pas preneur. S'ils sont sortis de ma tête, c'est qu'ils peuvent être utiles... Ne le jetez pas... Il pourrait changer une vie! ;)
RépondreEffacer"Cent fois sur le métier, remettez votre ouvrage.
RépondreEffacerPolissez-le sans cesse, et le repolissez.
Ajoutez quelques fois, plus souvent effacez."
Boileau, Art poétique
Votre courage est inspirant Andrée.
Ce qui sortira de cette épreuve sera plus fort.
J'ai lu L'autre moitié de moi-même, où Anne-Laure Bondoux, une auteure fabuleuse, écrit sur sa détresse, son angoisse de la page blanche après avoir écrit un roman extraordinaire (Le temps des miracles). Elle se retrouve face à elle-même.
Vous me fascinez, les écrivains...
Bien à vous, avec tendresse.
Réjane
A mettre dans le fond d'un tiroir.
RépondreEffacerComme un tricot ou une broderie inachevée.
En attendant le temps....
Les autres projets remonteront à la surface
POPO
Merci à vous, France-Anne, Réjane et Popo pour vos bonnes suggestions.
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