- « Que de richesses contenues dans cet ouvrage… »
- « La structure du livre est claire et efficace. »
- « La mise en page demeure aérée, malgré la grande quantité d’informations offertes… »
- « Cet ouvrage admirablement documenté est soutenu par une bibliographie étoffée. »
- « Il devrait se retrouver dans toutes les écoles primaires et être inclus dans le programme de formation des enseignants… »
jeudi 21 septembre 2017
« Ouvrage admirablement documenté… qui devrait se retrouver dans toutes les écoles primaires… »
vendredi 8 septembre 2017
Deux fois finaliste!! « Y’a pas de place chez nous » se taille une belle place…
Finaliste pour le prestigieux Prix TD de littérature jeunesse.
Et finaliste aussi pour un nouveau prix littéraire, le Prix Harry Black de l’album jeunesse.
Félicitations à tous les finalistes. La liste complète se trouve ici.
Et finaliste aussi pour un nouveau prix littéraire, le Prix Harry Black de l’album jeunesse.
Félicitations à tous les finalistes. La liste complète se trouve ici.
Je me réjouis surtout que cet album sur les réfugiés récolte un peu de visibilité.
Car la « cause » a bien besoin de visibilité en ce moment...
Car la « cause » a bien besoin de visibilité en ce moment...
En ce moment où les
conflits déplacent 65 millions de personnes dans le monde…
En ce moment où les réfugiés ne font plus les manchettes…
En ce moment où la Meute s’active à répandre sa propagande fielleuse…
En ce moment où les réfugiés ne font plus les manchettes…
En ce moment où la Meute s’active à répandre sa propagande fielleuse…
En ce moment où le président américain expulse les Dreamers…
En ce moment où ce même président veut construire un mur pour mieux repousser les traîne-misère et les crève-la-faim…
En ce moment où il faut ouvrir grand plutôt que se recroqueviller dans sa coquille...
En ce moment où ce même président veut construire un mur pour mieux repousser les traîne-misère et les crève-la-faim…
En ce moment où il faut ouvrir grand plutôt que se recroqueviller dans sa coquille...
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Littérature jeunesse à l'honneur
mardi 5 septembre 2017
La plus grosse poutine du monde, une suite sans frites
Deux pôles opposés, deux plaisirs équivalents.
Excitation
L’excitation, c’était l’expédition en kayak de mer, sur le Saint-Laurent, le long des rives envoûtantes des Bergeronnes.
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En kayak de mer près des Bergeronnes. Photo Neale MacMillan |
Frôler un petit rorqual en kayak, ça donne des frissons. Petit frisson de peur (et si la baleine nous faisait chavirer?), mais énorme frisson d’émerveillement devant cette beauté si majestueuse et si sauvage.
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Ce petit rorqual me semble bien gros et bien proche de mon kayak... Maman! Photo Neale MacMillan |
La contemplation, c’est moi qui, le temps d’une matinée, me suis transformée en tortue tranquille. Bien calée sur mon rocher de la baie Ste-Marguerite, chauffée par le soleil, j’étais tortue contemplative. Rien d’autre à faire que d’observer la rivière Saguenay, espérant y voir les dos si blancs des bélugas. Sans cellulaire, sans livre, sans rien dans les mains, je me suis acclimatée au calme. J’ai flirté avec la patience. J’ai apprivoisé l’immobilité. Petite victoire sur moi-même et sur mon incurable trépidation intellectuelle.
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Halte du béluga, baie Ste-Marguerite. |
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Le béluga dans toute sa blanche beauté.... Photo: Groupe de recherche et d'éducation sur les mammifères marins (GREMM) |
À tous les élèves, enseignants et lecteurs qui m’écrivent depuis trois ans en me réclamant une suite à La plus grosse poutine du monde, eh bien, la locomotive s’est finalement mise en branle. Je l’écris ici pour ne plus pouvoir reculer: suite il y aura. La recherche est terminée, l’intrigue est en place, les personnages me réveillent la nuit… Ne reste maintenant que le plus exigeant et le plus palpitant, écrire le foutu roman. J’ai même un titre de travail, qui pourrait cependant changer en cours de rédaction : La plus grosse poutine du monde, une suite sans frites.
lundi 19 juin 2017
"Personne ne quitte son pays à moins que son pays ne soit devenu comme la gueule d’un requin."
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Citation du titre tirée d'un poème de Warsan Shire, poète somalienne. |
Les chiffres sur cette catastrophe humanitaire sont déchirants :
- 65.6 millions de personnes dans le monde déplacées en raison de conflits, à la fin 2016.
- La moitié de ces personnes sont des enfants. Beaucoup ont été séparés de leurs parents ou voyageaient seuls.
Combien de pays, pendant combien d’années, vont continuer de dire Y’a pas de place chez nous?
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Photo: Massimo Sesstini |
Pour appuyer la campagne visant à mettre en place un pacte mondial pour les réfugiés, c'est ici:
http://www.unhcr.org/withrefugees/fr/petition/
Pour faire un don, c’est ici:
https://donate.unhcr.org/fr-fr/syrie
http://www.unhcr.org/withrefugees/fr/petition/
Pour faire un don, c’est ici:
https://donate.unhcr.org/fr-fr/syrie
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Ailleurs sur la planète
vendredi 2 juin 2017
Des élèves inventent de nouvelles poutines, dans un projet qui intègre lecture, mathématiques, communication, arts et TIC…
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La poutine gagnante, d'après le vote des élèves! |
Inventer une nouvelle sorte de poutine! Voilà le défi
que Sébastien Bourgault a donné à ses élèves de 5e/6 e année,
après la lecture de mon roman La plus grosse poutine du monde. Pour ce projet de classe, les élèves de l’école St-Louis-de-France,
à Lévis, avaient reçu la consigne suivante : prendre les ingrédients de
base de la poutine et y rajouter deux ingrédients spéciaux.
En équipe de
quatre, les élèves devaient aussi calculer le coût de la facture pour servir 30
portions. Ils devaient ensuite concevoir une affiche afin de convaincre, par
une courte présentation orale, les élèves de la classe de voter pour leur
création.
Résultat? Des créations culinaires originales, étonnantes, mais qui
font saliver!
« Les élèves ont adoré le projet. Leur plus grand défi
était l’élément mathématique, où ils devaient calculer le prix et les quantités
pour les 30 portions », a fait remarquer Sébastien Bourgault.
Cet épatant projet multidisciplinaire intègre la lecture,
les mathématiques, la communication orale et les TIC, car les élèves ont travaillé
l’art numérique en utilisant le logiciel Pic Collage pour créer leur affiche. Bravo aux
élèves pour ces affiches drôles et accrocheuses!
La poutine Viande Froide a remporté le vote populaire.
Grâce à une commandite d’une épicerie locale, les élèves ont pu recréer la
fameuse poutine et la servir le midi, lors d’un dîner partage avec les
enseignants.
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Enseignants et élèves se régalent de la poutine gagnante! |
Belle initiative multidisciplinaire, imaginée par un
prof audacieux qui n’a pas peur de sortir des sentiers battus, comme il l’a d’ailleurs
montré l’an dernier en trouvant une façon originale et stimulante d’amener ses élèves à écrire des lettres. Bravo Sébastien Bourgault!
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Ça vous donne faim??? |
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Vive les profs
lundi 22 mai 2017
Un projet d’art très original pour former les écocitoyens de demain
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Les élèves de 2e année devant leur création |
Ce qui frappe, dans la création des élèves, c’est qu’ils ont su très efficacement capter la vulnérabilité des manchots. Que disent ces petits palmipèdes qui luttent pour leur survie après un déversement de pétrole? Voici les déclarations émouvantes et perspicaces, imaginées par des élèves de 7 et 8 ans :
- Les manchots posent des questions troublantes : Pourquoi l’océan est noir?
- Les manchots lancent des appels à l’aide : Au secours! À l’aide!
- Les manchots offrent leur témoignage plaintif : Je suis malade.
- Les manchots expriment leur souhait le plus simple : Nous voulons un océan propre.
- Les manchots donnent un ordre que personne n’écoute : Arrêtez de polluer.
Les élèves ont d’abord travaillé en tandem pour trouver des idées, puis leur enseignante, Jacynthe Aubut, les a guidés dans une discussion en groupe pour établir la liste des expressions qui seraient sélectionnées pour l’exposition.
Les élèves ont fabriqué leurs manchots avec du carton noir et des bouts de laine de couleur. Pour comprendre la raison des chandails des manchots, il faut lire le fait vécu ou l’album inspiré par cette catastrophe environnementale...
Une fois les manchots confectionnés, les enfants les ont ensuite collés sur de petits contenants de plastique repêchés dans le bac de recyclage de la classe. Les manchots ont été placés sur du tissu bleu (l’océan) et entourés de globes terrestres en papier mâché, fabriqués par les membres du club écolo.
Pour un maximum de visibilité, l’exposition a été installée dans le hall d’entrée de l'école et a suscité beaucoup de commentaires, autant des élèves que des enseignants.
Jacynthe Aubut estime que ce projet a vraiment sensibilisé ses élèves à la pollution des océans. «Lorsqu'on fait des rappels, surtout visuels, sur comment la pollution peut affecter les animaux, les enfants deviennent plus conscientisés », affirme-t-elle.
Ce projet original, habilement piloté par une enseignante engagée, a permis aux élèves d’être créatifs et d’exprimer un message important par le biais de l’art. Superbe activité pour former les écocitoyens de demain!
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Quand l'art stimule la créativité et sert à sensibiliser... |
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Vive les profs
vendredi 5 mai 2017
Une activité toute simple pour amener les élèves à cultiver la gratitude
Il y a des enseignants qui ont vraiment beaucoup d’imagination pour
trouver des façons originales d’exploiter les albums avec leurs élèves. En
voici un exemple simple, superbe et porteur de fabuleuses leçons de vie.
Lucie Leblanc, enseignante de 2e année à l’école aux Quatre-vents,
de Drummondville, lit avec ses élèves l’album Une cachette pour les bobettes. Dans
cette histoire racontée par quatre narrateurs, une phrase revient
systématiquement chez chaque personnage: « Ma journée a mal
commencé, mais s’est bien terminée. »
L’enseignante invite donc les élèves à écrire et dessiner deux situations qui
illustrent ces deux extrêmes : un moment difficile de leur journée, suivi
d’un moment heureux de leur journée. Ils ont assemblé leurs créations pour en faire un livre.
J’ai reproduit ici quelques-unes des créations des élèves, dans toute leur candeur. Dans ces petits tableaux de vie, on trouve du loufoque et du tragique. Comment ne pas sourire en lisant la confession du petit garçon qui a mal commencé sa journée en pétant dans la face de son papa? Comment ne pas ressentir un petit pincement devant le dessin de cette petite fille dont le chat meurt noyé, ou cette autre qui se trouve confrontée à l’exclusion et à l’une des cruelles réalités de la petite enfance : « elle ne veut pas jouer avec moi »…
Ce qui m’a le plus séduite dans cette activité imaginée par une
enseignante créative, c’est son potentiel « thérapeutique », car elle
permet aux enfants de s’exprimer, en mots et en images, sur leurs peurs et
leurs déceptions, leurs colères ou frustrations. L’activité permet aux élèves de raconter
pourquoi leur journée a mal commencé (ça fait du bien de parler de sa peine ou
de « sortir le mauvais »…), mais les invite ensuite à réfléchir à ce
qu’il y a de positif dans leur vie. (Exemple :
J’ai perdu mon chat, mais j’ai encore mon chien…)
Quelle belle façon de les amener à cultiver la gratitude, une attitude
qui pourra leur servir toute leur vie. Moult études en psychologie ont d’ailleurs
démontré que la gratitude (savoir apprécier les côtés positifs de la vie…) est
une des clés du bien-être et de la santé émotionnelle.
Bravo Mme Lucie Leblanc! Votre splendide activité pédagogique me donne
envie d’imiter vos élèves. Je m’en vais dessiner, moi aussi, comment ma journée
a mal commencé… mais surtout, comment elle s’est bien terminée.
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Vive les profs
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