jeudi 13 mai 2010

Il faut froisser tendrement les feuilles de menthe poivrée


J’ai une amie qui s'envole demain pour un voyage éclair à Cuba. Elle trime dur, cette amie, et elle mérite amplement sa semaine de lecture sur une plage de sable chaud. Moi qui me suis baladée dans l’île de Castro cet hiver, je n’ai aucune raison de sentir les démons de l’envie me mordre le croupion… Ah… mais… entendez-vous cet abyssal soupir de nostalgie?

Heureusement, j’ai la solution parfaite pour combattre le blues des vacances-qui-sont-encore-trop-loin…
Ce weekend, je prépare des mojitos! (prononcer MO-HI-TO, avec une intonation joyeuse sur le TO!)

Quand j’ai goûté pour la première fois ce célèbre cocktail cubain, j’ai été séduite:
- À cause de son nom rigolo, qui donne envie de faire la fiesta.
- À cause de son ingrédient principal, la menthe poivrée, au nom si poétique en espagnol: la « hierba buena »... (bonne herbe…)
- À cause de cette façon si tendre qu’ont les pros du mojito de préciser que quand on prépare un mojito, il faut froisser et NON PAS déchiqueter les feuilles de « hierba buena », afin de bien libérer les huiles essentielles… J’adhère. La tendresse d’abord et avant tout!
- J’aime aussi l’idée de frôler la griserie en sirotant le cocktail préféré d’Ernest Hemingway… Qui sait, les vapeurs du rhum m’inspireront peut-être à écrire moi aussi un bouquin qui aura une fraction de la beauté du chef d’œuvre de Papa Hemingway…

Pour la recette complète du mojito et un historique de ce succulent cocktail, passez par ici.

Et pour ceux qui souhaitent une démonstration :

3 commentaires:

  1. Il semblerait que c'est du rhum blanc.
    Est-ce que ça se fait avec du rhum brun?

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  2. Julie11 h 37

    Ginette: Il y a toutes sortes de variantes pour les cocktails... Au pire, faites-le et appellez-le le mojito bronzé.

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  3. Julie,
    Quel sens de la répartie! Bravo!
    Le mojito bronzé!
    Trop drôle.
    Andrée

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