Quand je fais des rencontres scolaires, j’essaie autant que possible de faire des animations interactives. Je pose donc beaucoup de questions aux élèves. Je sollicite leurs opinions et réactions. Le hic, c’est que devant une forêt de mains levées, je me retrouve souvent dans l’obligation peu polie de dire: «Toi, dans le chandail vert! Toi, avec les couettes blondes. Toi, avec les lunettes. Toi, avec la grosse pustule sur le nez (mais non voyons, je ne dirais jamais ça!!!)
Récemment, je me suis retrouvée dans une classe où les élèves avaient leurs prénoms inscrits sur des cartons, collés sur le devant de leur pupitre. Oh joie! Je pouvais donc les interpeller par leur prénom. Sauf que certaines affichettes manquaient. En deux temps trois mouvements, aussi furtive qu’une souris en pantoufles, l’enseignante avait remplacé les cartons manquants.
Ce qui m’a épaté dans ce petit épisode en apparence anodin:
- La vitesse de réaction de l’enseignante.
- Sa discrétion dans l’exécution de sa tâche. Les enfants ne se sont même pas rendu compte qu’elle collait leur nom sur certains pupitres.
- La délicatesse de l’enseignante. Pour elle, c’était important que l’auteure puisse nommer tous ses élèves par leur prénom.
Quelle bonne idée! J'avoue que c'est très intéressant! Bon, au cegep, ce serait bizarre quand même ;)
RépondreEffacerAndrée, je fais pareil. Et aujourd'hui, justement, quelle anecdote : je viens pour nommer un garçon à la main levée et le carton indiquait "Justine".
RépondreEffacerJ'ai hésité à lire le nom à haute voix (évidemment) et toute la classe a éclaté de rire. Le coquin avait pris le pupitre d'une élève absente.
C'est vraiment drôle car j'ai commencé un billet pour mon blogue à propos d'un après-midi de... suppléance. J'ai une grosse semaine, je publierai plus tard. Le commentaire de Camille m'a bien fait rire et m'a rappelé une anecdote, dans mes débuts.
RépondreEffacerLorsqu'on est suppléant, on se fait jouer toutes sortes de tours. Les élèves veulent savoir à qui ils ont affaire et tous les moyens sont bons pour y parvenir. Je me souviens d'une classe de 5e. À un moment, je me rends compte que toute la classe a changé de place. Je joue le jeu et ris de bon coeur. "D'accord, vous m'avez bien eue, maintenant, on retourne à sa place." Sauf que deux petits comiques refusent de me dire leur vrai nom. "Vous savez, une blague, c'est drôle une fois..." Finalement, j'ai réglé le problème en leur disant: "Eh bien, dans ce cas, toi tu seras Gontran et toi Roger". À la récréation, un des deux est venu me voir pour s'excuser et me dire son vrai nom. Avant de partir rejoindre les autres, il a ajouté "Mais peux-tu continuer de m'appeler Gontran? Je trouve ça drôle!"
Donc oui, les prénoms collés sur le devant des pupitres, c'est très pratique... en général! :)
J'adore ces anecdotes d'école. Pourtant, elles me rappellent un temps de stress que je ne voudrais pas revivre.
RépondreEffacerMoi, à l'université, dans les grosses classes, je donne un carton avec leur nom au début du cours à mes étudiants qu'ils affichent à leur place. Comme ils changent de place d'un cours à l'autre, ils utilisent le carton pendant les 15 semaines de la session et ils ont le plaisir de se faire adresser par leur prénom, en tout temps. Un petit peu de gestion de classe qui fait plaisir à tous, moi inclue.
RépondreEffacerIdmuse: C'est vrai qu'au Cégep, ils sont un peu "grands" pour des cartons avec leurs noms...
RépondreEffacerCamille: Tu aurais dû l'appeler Justine ce coquin! Peut-être un scénario pour l'arroseur arrosé?
Julie: Tu as là une belle histoire, toute faite, toute prête... Du matériel de roman?
Claude: Tu as bien raison... ils en vivent tout un stress les enseignants...
Martine: Excellent truc! T'es la meilleure!