Illustration: The Nerd Machine
Époustouflantes ces récentes statistiques publiées
par Communication-Jeunesse sur la production des 7 dernières années en
littérature québécoise et canadienne-française pour la jeunesse.
Année 2012/2013: 727 titres - 69 éditeurs
Année 2011/2012: 626 titres - 62 éditeurs
Année 2010/2011: 721 titres - 57 éditeurs
Année 2009/2010: 673 titres - 56 éditeurs
Année 2008/2009: 647 titres - 58 éditeurs
Année 2007/2008: 573 titres - 59 éditeurs
Année 2006/2007: 554 titres - 57 éditeurs
Depuis les 7 dernières années, le nombre de livres reçus à Communication-Jeunesse, en une année, est passé de 554 à 727, soit une augmentation de la production de 24 %.
Ça fait beaucoup de livres ça, pour un si
petit marché.
Une avalanche de livres.
Trop je dirais.
Quand on connait le moindrement le marché
de l’édition, on ne peut nier tous les désavantages et inconvénients de la
surproduction de livres, qui affecte non seulement la qualité des livres, mais aussi leur diffusion, leur
distribution, etc.
Trop de livres tue le livre, comme le disait déjà un
article du Soleil il y a déjà quelques années.
Dans un texte sur le même sujet, Le
Devoir dénonçait cet « affolement halluciné des presses qui conduit
aujourd'hui la planète de l'édition. »
Et pourtant, le sujet reste tabou.
Et pourtant, y’a cette maxime qui flotte
partout sur la Toile. « Il ne peut jamais y avoir trop de livres. »
Il ne peut pas y avoir trop de livres pour le lecteur... c'est une autres paire de manche pour le reste de la chaîne littéraire!
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