C’était une journée d’automne de carte
postale.
Avec le ciel bleu poudre, les érables rouges
et l’eau turquoise du lac Pink.
J’ai vu mais je n’ai pas vraiment regardé le
feuillage écarlate.
J’ai vu mais je n’ai pas vraiment apprécié les
eaux tranquilles du lac méromictique.
C’est souvent ça qui arrive quand deux
écrivains se rencontrent.
Ça donne deux pies, enveloppées dans une bulle de conversations intenses, de jacasseries ardentes.
Ça donne deux pies, enveloppées dans une bulle de conversations intenses, de jacasseries ardentes.
Pour commencer le repas, il y avait cette
entrée digne des grands chefs, belle à voir et bonne en bouche. Une entrée patiemment préparée par la femme de
l’écrivain. (Merci Nancy!)
J’ai mangé les crevettes à la pancetta et
les tomates rubis, mais je ne les ai pas vraiment savourées
pleinement. (Désolée Nancy.)
Trop occupée à causer avec cet auteur à ma
table.
C’est souvent ça qui arrive quand deux
écrivains se rencontrent.
Pour terminer le repas, il y avait ce dessert
gastronomique. Expertement préparé par la femme de l’écrivain. (Merci Nancy!)
J’ai avalé les choux à la crème d’érable, j’ai
gobé la minicoupe de chocolat remplie de vin pétillant et j’ai englouti la panna cotta à la vanille avec purée de pommes tatin à l'érable. Oui, oui, j’ai bouffé ces succulentes mignardises. Mais toute bibitte à sucre que
je suis, je n’ai pas vraiment savouré. (Désolée Nancy.)
Trop occupée à causer avec cet auteur à ma
table.
C’est souvent ça qui arrive quand deux
écrivains se rencontrent.
Dans nos conversations à bâtons rompus,
nous, les deux pies écrivains, on a parlé de tout ce qui ne tourne
pas rond en moment dans le milieu : des ventes de livres en chute libre, des
droits d’auteur qui se ratatinent, du climat morose en édition, des mille
questionnements sur l’avenir du livre…
Malgré le pessimisme ambiant, malgré l’avenir
des livres (et de la lecture) qui s’annonce plutôt noir que rose, l’écrivain
avec qui j’ai jacassé reste optimiste, toujours en amour avec son métier, toujours
fougueux dans son désir d’écrire, dans sa joie de raconter des histoires.
Je suis ressortie nourrie et dynamisée de ce marathon de conversations.
C’est parfois ça qui arrive quand deux
écrivains se rencontrent.
Merci l’ami.
Quelle belle entrée ! C'est donc dire que nous devrons récidiver... ;) Merci à vous pour l'accueil !
RépondreEffacerMerci à toi, Andrée. C'était une fin de semaine mémorable, un beau point final à notre séjour au Québec. Belles bises à toi, aux filles (je sais qu'elles aiment ça), et à... euh, non. Neale se contentera d'une poignée de main. (Mais chaleureuse.)
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