
Les enseignants.
Ah, les enseignants.
J’en ai connu des allumés et des éteints.
Des passionnés et des blasés.
Des empathiques et des indifférents.
Des respectés et des détestés.
J’en ai connu qui étaient missionnaires et d’autres fonctionnaires.
J’en ai connu qui étaient des ponts et d’autres qui étaient des murs.
J’en ai connu de la catégorie de ceux qu’on n’oubliera jamais et de la catégorie de ceux qu’on veut oublier au plus vite.
En tant qu’auteure participante au programme Culture à l’école et au programme de MASC, je fais chaque année des dizaines de visites en école. Et chaque fois, je suis tour à tour abasourdie, ravie, émerveillée, et impressionnée par l’ampleur de la tâche des profs, par leur inventivité, leur empathie, leur énergie, leur résilience et leur patience.
Ah, les enseignants.
Tellement, tellement importants dans notre société.
Tellement, tellement peu reconnus.
Pourtant, comme le disait si éloquemment une ministre de l’éducation, on devrait bien savoir qu’une « société qui n’aime pas ses enseignants est une société qui n’a pas compris le défi de la mondialisation de demain. »
Chers profs, en cette journée mondiale des enseignants, je vous offre ce petit bouquet très simple de deux mots:
Lâchez-pas.
Merci.